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Douarnenez

Activités portuaires


Filière amont

Il faut distinguer ici deux catégories de navires : ceux immatriculés sur le quartier maritime, et les navires extérieurs au quartier mais fréquentant le port pratiquement toute l’année. Les premiers, navires de petite pêche, sont amarrés sur des pontons dans le port du Rosmeur. Les seconds se situent le long des quais en face de la criée : il s’agit principalement de bolincheurs des quartiers voisins (pour une pêche en baie de Douarnenez), quelques navires hauturiers des quartiers maritimes voisins (GV, BR ou MX) de type caseyeurs ou chalutiers qui utilisent le port comme base avancée de débarquement. On peut noter également la présence de navires étrangers (espagnols par exemple) qui effectue la même pratique.

Filière aval

Au niveau mareyage, cinq entreprises sont toujours présentes sur le port de Douarnenez. De la même manière, trois conserveries y sont installés, principalement pour travailler le poisson bleu. Ces différentes entreprises représentent un poids économique important avec un peu moins de 400 salariés. Sur le port sont également installé le chantier naval Gléhen ainsi quelques entreprises de mécanique et d’électronique marins. A noter également la présence de l’entreprise SOBAD qui assure la distribution de carburants marins.

Débarquements / ventes

La flottille de canots polyvalents sortent à la journée. Ils sont en général de retour en fin de matinée et débarquent au niveau de la cale au port du Rosmeur. Leur pêche est ensuite vendu soit à la criée d’Audierne, soit en vente directe au marché de Douarnenez, un ou deux jours par semaine.

Les bolincheurs quant à eux ont tendance à rentrer dans le courant de la nuit, l’heure de rentrée étant dépendante des zones de pêche. Le poisson bleu est vendu tous les matins hors WE à la criée de Douarnenez ou directement à certaines conserveries.

Le port de Douarnenez est également un lieu de débarquement en « base avancée », pour certains caseyeurs de Roscoff ou Brest, mais également certains chalutiers hauturiers du Sud Finistère qui travaillent entre l’Irlande et l’Angleterre. Le poisson est ensuite acheminé par camion dans les différentes criées de la Cornouaille, selon la stratégie choisie par l’armateur. Un flotille de navires basques, espagnols ou britannique effectue la même pratique.

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