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Les dragueurs

Technique & Savoir faire


La drague à coquilles Saint-Jacques

Définition

Tractée par un navire sur des fonds meubles ou caillouteux à l’aide d’une fûne manoeuvrée par un treuil, la drague à coquilles Saint-Jacques est une sorte de râteau muni à l’arrière d’un sac en anneaux d’acier. Les dents positionnées sur l’ouverture permettent de ratisser la surface du substrat pour attraper le bivalve.

Description de la pratique

Cette pêcherie est très encadrée par les structures professionnelles qui fixent pour chaque campagne un calendrier et des horaires de pêches précis, ainsi qu’un quota global et par navire. Elle est généralement très surveillée et contrôlée par les services de l’Etat. Durant la campagne, les navires sont autorisés à pêcher 300 kg de coquilles Saint-Jacques par jour, sur un temps de pêche maximal de 4 heures (le navire arrête son action de pêche dès le quota atteint). Ils travaillent avec une ou deux dragues qu’ils tractent à une vitesse comprise entre 3,2 et 4,5 noeuds sur des fonds de sable, vase, maërl ou graviers. Ils ne travaillent pas dans le maërl vivant car la drague s’y colmate. D’un navire à un autre, les pratiques varient selon la stratégie de pêche adoptée : les navires travaillant avec 2 dragues font des traits de 10 à 15 minutes, tandis que ceux qui travaillent avec une seule font des traits un peu plus longs (30 minutes).

La drague à bivalves

Définition

Tractée par un navire sur des fonds meubles ou caillouteux à l’aide d’une fûne manoeuvrée par un treuil, la drague à bivalves est constituée d’une armature métallique rigide avec des barrettes en acier parallèles, dont la partie inférieure de l’ouverture est munie d’une lame courte et cintrée permettant de racler les bivalves fouisseurs dans le substrat.

Description de la pratique

Les dragueurs ciblant les bivalves travaillent tous avec une seule drague. Le nombre de traits réalisés durant leur marée dépend de la quantité de coquillages qui leur a été commandée : en moyenne, ils font entre 5 et 15 traits. Ces traits durent globalement 20 à 30 minutes. La faible puissance motrice des navires (150 cv) ne leur permet pas de tracter leur drague en ligne droite. Les navires décrivent donc des circulaires relativement larges à une vitesse comprise entre 2,5 et 3,5 noeuds, tandis que la drague avance au centre à une vitesse beaucoup plus réduite (et couvre donc une distance moindre). Cette pratique permet aux professionnels de cibler les secteurs productifs très localisés : ainsi sur l’ensemble des zones potentielles de travail, seules de petites zones précises sont travaillées. Elles se situent entre 2 et 20 m de profondeur et jusqu’à 60 m pour l’amande, sur des fonds de sable, maërl ou graviers.

La forme, la taille et le poids des dragues à bivalves varient beaucoup d’une pêcherie à une autre : il ne faut donc pas faire de généralités sur le métier de la drague et bien prendre en compte les spécifités locales. Sur le secteur des Glénan, les dragues sont équipées d’une lame (et non de dents). Elles pèsent entre 110 et 150 kg et mesurent jusqu’à 2,50 m de long pour 70 cm de large. L’écartement entre les barrettes est de 1,8 cm ou 2 cm, allant ainsi au-delà de la réglementation (1,6 cm).

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